==&§&§&§& LIVRES DE VIES ET VIES DE LIVRES &§&§&§&== |
« En finir avec les
idées fausses sur les pauvres et la
pauvreté » ATD Quart Monde, © ww.editionsateliers.com © wwweditionquartmonde.org – Paris 2013 Plus la crise économique et sociale s'accentue, plus les idées reçues sur les pauvres se répandent. Plus cette crise est présentée comme une catastrophe naturelle, plus ils sont convoqués au tribunal de l'opinion publique : s'ils sont pauvres, ce serait « de leur faute ». « S'ils sont à la rue, c'est qu'ils l'ont choisi. » « S'ils font des enfants, c'est pour les allocations familiales. » « Ce sont des assistés qui coûtent cher à la société. » « D'ailleurs, s'ils voulaient vraiment chercher du travail, ils en trouveraient. » « De toute manière, on gagne plus au RSA qu'avec le SMIC. » « Ils perçoivent des allocations alors qu'ils élèvent mal leurs enfants. » Dans ce flot de discours, les étrangers sont particulièrement visés : « Ils peuvent profiter facilement des minima sociaux qu'ils ne perçoivent pas dans leur pays. » Ce livre répond point par point à plus de 80 de ces idées reçues sur la pauvreté. Alors que l'on accuse les pauvres d'être des assistés et des fraudeur, il révèle par exemple que le montant des aides sociales non réclamées par ceux qui y ont droit s'élève à plus de 11 milliards d'euros par an : Accessible à un grand public, cet ouvrage défait la chape de plomb du fatalisme. Il invite à briser les murs de l'apartheid social qui s'est instauré en France et à vivre une rencontre libératrice : sortir des préjugés où les uns sont bons et les autres mauvais, se connaître au lieu d s'ignorer pour inventer ensemble une société où la misère n'aura plus le droit de cité. Les auteurs Jean-Christophe Sarrot est rédacteur en chef du mensuel Feuille de route Quart Monde. Bruno Tardieu est Délégué national d'ATD Quart Monde en France. Marie-France Zimmer est membre de la Délégation nationale d'ATD Quart Monde en France. Nos partenaires Apprentis d'Auteuil, Centres sociaux, CFDT, CFTC, CGT, CNAF, Emmaüs, Enseignement catholique, FO,FSU, la Cimade, Ministère de la Culture, MSA, Scouts et Guides de France, Secours catholique, Unaf, Unsa. Prix : 5 € ISBN : 978-2-7082-4229-6 |
Sur
fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et
existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont
que les manifestations les plus visibles d’un phénomène
dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase
d’intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant
enquêtes, portraits vécus et données
chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
dressent le constat d’une grande agression sociale, d’un
véritable pilonnage des classes populaires – un monde social
fracassé, au bord de l’implosion. Loin d’être l’œuvre d’un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d’un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ». Monique Pinçon-Charlot Sociologue, ancienne directrice de recherche au CNRS, a notamment publié avec Michel Pinçon Grandes Fortunes. Dynasties familiales et formes de richesse en France (Payot, 1996), Sociologie de la bourgeoisie (La Découverte, « Repères », 2000), Les Ghettos du Gotha. Comment la bourgeoisie défend ses espaces (Le Seuil, 2007), et Le Président des riches. Enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy (Zones/La Découverte, Paris, 2010). Michel Pinçon Sociologue, ancien directeur de recherche au CNRS, a notamment publié Grandes Fortunes. Dynasties familiales et formes de richesse en France (Payot, 1996), Sociologie de la bourgeoisie (La Découverte, « Repères », 2000), Les Ghettos du Gotha (Le Seuil, 2007), Comment la bourgeoisie défend ses espaces (Le Seuil, 2007) et Le Président des riches. Enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy (Zones/La Découverte, Paris, 2010). |
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Citations du livre : Qu'est-ce que la violence ? Pas seulement celle des coups de poing ou des coups de couteau des agressions physiques directes, mais aussi celle qui se traduit par la pauvreté des uns et la richesse des autres. Qui permet la distribution des dividendes en même temps que le licenciement de ceux qui les ont produits. Qui autorise des rémunérations pharaoniques en millions d'euros et des revalorisations du Smic qui se comptent en centimes. « Pour faire accepter les décisions les plus controversées, celles qui ont le plus de mal à être acceptées, les responsable des entreprises s’abritent derrière un argument en apparence irréfutable : les catastrophes industrielles et marchandes relèvent d’une irréfutabilité fatale puisqu’elles appartienne, comme les catastrophes naturelles, tremblements de terre et tsunamis, au seul destin dont décident les forces naturelles du marché, mystérieuses et assez puissantes pour rendre vaine toute volonté humaine de les contrecarrer » Si les fraudes sociales sont estimées à 20 milliards d'euros, les allocataires fraudeurs en représentent seulement 1% soit 200 millions, d'après la dernière étude de la mission d'évaluation des comptes de la Sécurité Sociale. En effet, 80% de cette fraude sont liés aux cotisations patronales (16 milliards) que les employeurs ne paient pas parce qu'ils ont recours au travail dissimulé. La dérive et l’impunité des puissants tiennent pour l’essentiel au système socio-économique. Tant que le libéralisme, la libre concurrence et le marché seront les responsables de la vie sociale, les armes des dominants, notamment financières, malmèneront les peuples et la planète. |
"Ni Putes Ni Soumises". « Ni Putes Ni Soumises ». C'est avec ce slogan volontairement provocateur qu'une poignée de filles de banlieues lancent au printemps 2002 un manifeste dénonçant le machisme et les violences masculines, qui débouche sur une « Marche des femmes contre les ghettos et pour l'égalité » et sur un mouvement de grande ampleur. Fadela Amara en est l'initiatrice et la figure emblématique. Ce livre correspond à son désir de briser l'omerta et de poursuivre les débats engagés alors. À travers l'évocation de son parcours et les témoignages reçus pendant la marche, elle tente ici de comprendre les raisons de la dérive des banlieues. Au-delà de son récit singulier, ce sont les voix de milliers de jeunes femmes qui se font entendre, exprimant leurs interrogations et leur révolte : pourquoi cette recrudescence des violences à l'égard des filles et cette régression du statut des femmes dans les cités ? Face au constat amer de la décomposition du lien social et de la dégradation des rapports entre hommes et femmes, Fadela Amara délivre ici un message de colère, de lutte et d'espoir. Celui de voir les filles des cités gagner leur liberté, dans un rapport pacifié avec l'autre sexe. Fadela Amara est présidente, depuis 2000, de la Fédération nationale des maisons des potes et, depuis 2003, du Mouvement « Ni Putes Ni Soumises ». Co-auteur : Sylvia ZAPPI journaliste au Monde et coauteure de Notre printemps en hiver (La Découverte, 1986). « L'analyse de Fadela Amara est précise, sobre et effrayante. » LE MONDE « Clair, facile à lire, allant à l'essentiel, l'ouvrage de Fadela Amara nous permet de mieux comprendre comment les relations hommes-femmes dans les quartiers ont pu se dégrader autant, au point de remettre en cause la mixité […] Ayant impulsé une forte dynamique et un réveil des consciences, le mouvement "Ni putes ni soumises" ne peut ni ne doit s'arrêter là. Ce livre en est la preuve. » SYNDICALISME HEBDO « Un témoignage important pour qui veut comprendre la décomposition du lien social et la dégradation des rapports entre garçons et filles dans les banlieues populaires. » RÉFORME Collection : La Découverte Poche / Essais n°190 Parution : novembre 2004 Prix : 7,20 € ISBN : 9782707144584 Dimensions : 125 * 190 mm Façonnage : Broché Nb de pages : 168 table des matières |
Taslima Nasreen «Rumeurs
de haine» TEXTE INTÉGRAL Le traducteur dédie ce texte à Benoît Mély Jeune, belle, docteur en médecine, Taslima Nasreen connaît déjà la notoriété au début de ces années 90 qui vont marquer un tournant dramatique dans sa vie. Une notoriété qu'elle doit tout autant à ses débuts flatteurs en poésie qu'à son indépendance scandaleusement affichée dans un pays, le Bangladesh, peu ouvert aux revendications féministes. Très vite, l'exercice routinier de la médecine et les incohérences du milieu médical ennuient Taslima, avide d'autres horizons. L'écriture lui offre l'occasion de s’exprimer et de sortir d’un cercle professionnel étriqué. Poète, elle devient bientôt aussi chroniqueuse de presse dont le ton nouveau, l'esprit de liberté et l’irrévérence séduisent rapidement un abondant lectorat. Mais ce succès lui vaut des ennemis farouches, notamment dans les milieux conservateurs et fondamentalistes. Les « progressistes » sont loin de la soutenir : électron libre, elle dérange tout le monde. Sa célébrité naissante génère des jalousies, ses adversaires se font violents et haineux. Certains de ses livres sont brûlés, elle est molestée, interdite de Foire du Livre à Dhaka. Après la parution de Lajja – un roman-vérité écrit à la hâte qui dénonce les persécutions contre la minorité hindoue du pays –, des dizaines de milliers de manifestants réclament sa mise à mort. Son livre est interdit. Tombe alors, comme un couperet, la fatwa lancée par un obscur mollah de Sylhet. Bientôt sous le coup d’un mandat d’arrêt, Taslima est désormais une hors-la-loi dans son propre pays, sans autre ressource que de s'enfuir vers la Suède, la liberté, mais aussi l'exil et l'errance... Éditions Philippe Rey Date de parution : 14 octobre 2005 ISBN : 2-84876-038-9 15,3 x 24 cm 352 pages 23 € Biographie |
Texte : Andrè
Bouny,2010 Editions Demi-Lune – 18 rue Eugène Sue 75018 PARIS Tél : + 33 (0) 42 64 37 96 – www.editionsdemilune.com Thierry Palau, pour la conception graphique de la couverture et sa réalisation Photos de couverture : Epandages aériens d’agents chimiques ar-en-ciel (défoliants) au-dessus du couvert végétal, dans le cadre de l’opération Ranch Hand, lors de la guerre du Viêt Nam. 1967, US Air Force A Phu Duc, dans le delta du Mékong, Viêt Nam, Tran Thi Nhu, 10 ans handicapée physique et mentale, dans les bras de sa mère, Pham Thi Rham, 46 ans. Derrière, se tiennent Tran Thi Mung, sa sœur, elle aussi déficiente mentale, et sa grand-mère. 2004, Alexis Duclos Présentation animée du livre LA GUERRE DU VIÊT NAM CONTINUE : le site sur l'arme chimique COMITÉ INTERNATIONAL DE SOUTIEN AUX VICTIMES VIETNAMIENNES DE L’AGENT ORANGE L’agent orange face à la justice française : "Le dernier espoir" 40 ans après la fin de la guerre du Vietnam par Nina K ---- jeudi 16 avril 2015 |
EFFROYABLE Si l’histoire de l’utilisation des poisons, (venins et toxiques) remonte à l’Antiquité, la synthèse chimique a permis d’en démultiplier les effets maléfiques. Ainsi la guerre du Viêt Nam fut la plus grande guerre chimique de l’histoire de l’humanité. L’objet de ce livre est d’expliquer précisément comment et pourquoi. On y apprend de quelle façon, aujourd’hui encore, un demi-siècle après le début des épandages, la dioxine pénètre dans l’organisme, quelles sont les maladies engendrées et les terribles effets tératogènes infligés aux enfants. La description scientifique des agents chimiques utilisés est aussi précise que la technologie méthodique mise en œuvre. Celle de l’effroyable catastrophe écologique fait prendre conscience que la destruction du règne végétal précède et précipite une dévastation plus grave encore. Cartes de géographie militaire et photos communiquent l’ampleur de la tragédie actuelle. Documents d’archives inédits et témoignages états-uniens viennent démontrer l’intentionnalité de ce véritable écocide. L’auteur propose en outre un nouveau calcul renversant du volume des agents chimiques déversés au Viêt Nam. Dans cet ouvrage exhaustif, il aborde la partie juridique avec les procédures intentées au nom des millions de victimes vietnamiennes dans un total silence médiatique. A l’image du Tribunal international d’opinion qui s’est tenu en 2009 à Paris, ce livre a pour but d’informer le public, premier pas vers une prise de conscience sur la route de la réparation des torts et des souffrances, car il existe aussi un espoir… Un document bouleversant, comme l’Histoire officielle ne la raconte jamais, pour comprendre l’ampleur de la tragédie que vit au quotidien la multitude des victimes de l’Agent Orange. La méconnaissance du problème de la dioxine, substance chimique effroyablement toxique, ajoutant sa nocivité et sa persistance aux dégâts de l’Agent Orange utilisé lors de la guerre du Viêt Nam est immense, étonnante, chez beaucoup de gens de tous milieux sociaux, André Bouvy… a écrit une œuvre maîtres se sur ce sujet qui n’a jamais été traité de manière aussi complète, aussi documentée, depuis le savoir de pure chimie et les techniques d’emploi de ces armes de guerre, jusqu’aux aspects politiques et militaires et aux retombées médicales, sociales, économiques, juridiques et morales. Le livre est un cri d’horreur, d’effroi, de colère en adéquation parfaite avec sa vie personnelle. L’analogie des dommages majeurs provoqués par l’Agent Orange couplé à la dioxine avec ceux occasionnés par d’autres produits tant militaires que civils est frappante. La qualité du texte, la présentation de ce livre, le soin apporté à la reproduction de documents divers, de photos et de cartes, sont remarquables. JEAN MEYNARD Médecin, vice-président de l’association Vietnam, les Enfants de la Dioxine. Alors même que nos gouvernements tentent de nous faire croire que nous tendons vers une pacification du monde – via la dénucléarisation de notre armement – les armes chimiques continuent de proliférer. Sous couvert de ne pas utiliser l’arme atomique, l’on développe des armes bactériologiques, chimique ou à l’uranium appauvri tout aussi effroyables. Concernant l’Agent Orange, ses conséquences sanitaires et environnementales sont loin d’être finies. Mais si l’on ne peut plus sauver la vie de ses victimes, nous nous devons au moins de dénoncer leurs bourreaux, ces mêmes marchands de mort qui recyclent et commercialisent leurs armes sous la forme de différents types de biocides grand public. La mémoire des hommes étant courte, il est indispensable de rappeler les horreurs d’autrefois – au travers de témoignages authentiques et détaillés – afin que nous les empêchions de se reproduire. En ce sens, je pense qu’André a réussi son pari et je l’en félicite : son livre permet d’apporter une nouvelle lumière sur les heures sombres de notre passé. MICHELLE RIVASI Professeur agrégé de biologie, fondatrice de la CRHRAD, député européenne. Il s’agit d’une étude détaillée et soigneusement documentée, mettant en relief non seulement les crimes de guerre commis par les États-Unis au Viêt Nam, mais également la complicité des compagnies impliquées dans le développement de cette arme chimique. MICHEL CHOSSUDOVSKY Professeur émérite de sciences économiques, auteur et consultant international, Directeur du Centre de recherche sur la mondialisation |
Prologue - Première partie : Le triste constat d'une dégradation - Fille des cités, un statut toujours en décalage - L'enfance ordinaire d'une fille issue de l'immigration - Une scolarité écourtée et des débuts professionnels difficiles - Un engagement militant né d'un choc - L'engagement à SOS Racisme - La situation des filles au début des années 1990, le début d'une dérive masculine - Des pressions masculines de plus en plus oppressantes - Les hommes, nouveaux gardiens de la cité - Pourquoi une telle évolution ? - Les filles, entre transparence et rébellion - Les « soumises », les masculines et les transparentes - Celles qui portent le voile - Celles qui résistent au quotidien - La sexualité dans les cités - La misère sexuelle, source de violence - L'obligation de virginité et les stratégies de contournement des filles - Une sexualité cachée et subie - La dérive des quartiers vers le ghetto - Les quartiers, abandonnés par l'État - Les garçons des quartiers : entre amertume, pragmatisme et cynisme - La ghettoïsation des quartiers - L'obscurantisme, élément clé de la régression du statut des filles - L'émergence d'un nouvel islam, politique - Le voile, symbole de l'oppression féminine - Deuxième partie : Le sursaut salutaire : la Marche et le succès rencontré - La préparation de la Marche, premières initiatives - Les premières actions en faveur des femmes - Les États généraux des femmes des quartiers - Le manifeste « Ni Putes Ni Soumises » - Que faire ? Marcher ! - Le succès de la Marche - Une initiative qui prend une ampleur inattendue - Des rencontres émotionnellement fortes - Un mouvement qui dérange - L'incroyable besoin de libérer une parole jusqu'alors confisquée - Le féminisme dépassé ? - Que signifie le mot « féminisme » pour les filles des cités ? - Le constat d'un rapprochement possible - Le 8 mars 2003, une Journée de la femme particulière - Renouveler les luttes féministes - La suite de la bataille - Nos propositions, dans les salons de Matignon - Les autres actions - Un mouvement au service du citoyen - Épilogue. Réinvestir massivement dans les banlieues ! - Postface à l'édition de poche - Annexes - Annexe 1. Lettre ouverte à Oriana Fallaci - Annexe 2. Appel national des femmes des quartiers - Annexe 3. Le manifeste des femmes des quartiers - Ni Putes Ni Soumises, c'est maintenant et de cette manière ! |
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