Liberté
Égalité

Fraternité



Ce n'est pas parce que la devise est trahie ou galvodée qu'il faut l'oublier - bien au contraire il nous faut vivre ou mourir pour elle.



Liberté, Paul Éluard dit par Paul Éluard

Si il n'est pas de fraternité, il n'est pas d'égalité et si il n'est pas d'égalité, il n'est pas de liberté.
Pensez y c'est de vous comme de moi qu'il s'agit
Pensez y c'est de cette devise que découle votre qualité de vie
Pensez y avant qu'il ne soit trop tard.


« C'est heureux, nous sommes dans un pays libre !» me direz-vous. Oui, certes, c'est ce qu'il nous semble à tous, mais il ne faut pas trop y réfléchir pour continuer à le penser.

Alors comme ici la réflexion, l'analyse et la critique gouvernent notre jugement, nous ne pouvons pas nous considérer dans un pays libre.

Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s'imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national.
http://www.elysee.fr/la-presidence/liberte-egalite-fraternite/

 En 1793, la commune de Paris impose d'inscrire « La République une et indivisible - Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort » sur la façade de l'hôtel de ville, sur tous les édifices publics de la ville et aussi sur des monuments aux morts.

La liberté et l'égalité sont posées comme principe dans l'article 1er de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, texte qui fait partie du préambule de la Constitution de la Cinquième République française (bloc de constitutionnalité5) : « Article Premier. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits », texte repris en 1948 comme article 1er de la Déclaration universelle des droits de l'homme en ajoutant l'obligation de fraternité : « Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Si un seul principe de la devise républicaine est trahi, tous sont trahis pareillement car ils sont liés entre eux comme la terre, l'eau et l'air. Ils ne peuvent être défendus que par le feu de l'amour de toutes les vies.

Un bon thermomètre de la liberté : la liberté de la presse.


Et pourquoi ? Si un gouvernement ne veut pas que l'on sache ce qui se passe dans le pays, c'est qu'il opprime le peuple. Je ne dis pas "son pays" ni "son peuple" car le pays appartient au peuple et le peuple n'appartient pas au gouvernement (c'est normalement l'inverse).
À consulter : Les données du classement de la liberté de la presse 2018 par Reporters Sans Frontières.

« Comme, depuis vingt ans, les groupes de médias français ont connu une période de privatisation, de concetration et de redistribution de l’actionnairat menée tambour battant, les journalistes ont le sentiment d’être les otages d’une alliance entre le pouvoir politique et les propriétaires des médias. » C’est ce qu‘affirme Patrick Eveno dans son ouvrage Les médias sont-ils sous influence ?

Je me dois de rappeler ici une réalité fondamentale mais non perceptible tellement nous sommes conditionné par les dirigeants de la société de consommation :
« La liberté vraie, la liberté de tous, n'est possible qu'après l'abolition de la monnaie et de la propriété »    Wilhelm Weitling
Je suis un consommateur formaté comme les autres sauf que je réflechis et que j'essaie de sortir de cette machine infernale qui plonge chacun d'entre nous dans une illusion de liberté. Il nous faut donc prendre beaucoup de recul pour échaper


Le niveau de la liberté individuelle se mesure par rapport aux contraintes qui la limite. Beaucoup de pays dit "démocratique" n'affiche qu'une liberté de façade, une liberté qui n'est qu'un décor de cinéma pour cacher la misère de l'exploitation capitaliste. Cette fausse liberté n'est que le cache-sex de la société de (sur-) consommation qui entraîne avec elle son lot de surproductions industrielles. Quant à la croissance que les gouvernements


On est libre de travailler comme un esclave ou de faire la queue à pôle emploi. On est libre de vivre avec rien ou à crédit, maintenant toutes les grandes surfaces proposent leur carte de crédit à la consommation. Vous êtes libre d'ignorer les pubs mais pour se faire bandez-vous les yeux !


Certains sont plus libres que d'autres
Le niveau de liberté est fonction du niveau de pouvoir du gouvernement, des banques et des capitaines d'industries. 

►Ceux qui sont aux commande des banques : ils peuvent faire la pluie ou le beau temps suivant qu'ils prêtent ou ne prêtent pas, ils peuvent permettre à une entreprise de prospérer ou la conduire à la faillite, ils peuvent sauver ou couler des personnes endettées.

►Ceux qui sont aux commandes de l'industrie : en période de chômage, ils peuvent réduire leurs salariés en quasi-esclavage. Le problème étant qu'ils peuvent créer le chômage avec la complicité des gouvernants !  .

Ceux qui sont au gouvernement : il suffit qu'un candidat à l'élection présidentielle, aux législatives ou aux municipales compte dans ses amis au moins un banquier et un capitaine d'industrie (à défaut de l'être lui-même) pour se faire élire, même avec un programme hostile au peuple.




Le déséquilibre dans la représentation médiatique est permanent, ce qui conduit à une rupture de l'égalité entre les citoyens (une de plus)

Je cite :

France Info a accordé 21 % de son temps de parole au Front national, contre seulement 17 % au Parti socialiste et 20 % à l’UMP. Si l’on ajoute à cela 6,2 % pour Debout la République, le parti de droite dure de Nicolas Dupont Aignan, la droite cumule 47 % du temps de parole sur la principale radio d’information, 70 % si l’on classe à droite les centristes de l’alliance MoDem/UDI. En revanche le Front de Gauche n’a eu aucun temps d’antenne entre le 14 et le 9 mai.

Pour les chaînes de télé, les déséquilibres vont dans le même sens, mais surtout aux dépens des Verts : EELV n’a eu droit du 14 avril au 9 mai qu’à un bref passage sur France 3, mais rien sur TF1 et France 2.

« Les débats opposent la droite et l’extreme droite sur des thématiques biaisées, comme l'immigration. Donc nous ne pouvons même pas exposer notre projet s'indigne Karima Delli», porte-parole d'EELV pour la campagne européenne. En un mois, la candidate tête de liste pour le Nord-Ouest a fait une seule émission de télé, sur France 3 le 14 mai. «Mais on était quatre et le débat a tourné autour de l'immigration !».

Elle constate aussi que les cumulards sont favorisés : les chefs de partis qui sont aussi candidats sont très souvent invités. Chez les Verts, le non-cumul est au contraire la règle.

« Il faut prendre au sérieux ce que dit le CSA, parce que cela révèle un vrai malaise de la démocratie » conclut l'eurodéputée.
Extrait de
http://www.euractiv.fr/sections/elections-2014/la-gauche-et-les-petits-partis-boudes-par-les-medias-pour-les-europeennes

La liberté sur les réseaux internet

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/le-cadeau-de-noel-du-gouvernement-aux-internautes-la-surveillance-26-12-2014-1892495_506.php

Le Point - Publié le 26/12/2014 à 17:45
Le 24 décembre, Matignon a publié un décret sur une mesure très contestée permettant aux agents de l'État de surveiller le Net français. Habile.

Manuel Valls, Premier ministre. © Guerric Poncet / Creative Commons by-nc-sa 2.0 via Flickr

Par GUERRIC PONCET voir sa page facebook

C'est un cadeau de Noël dont les internautes et les opérateurs français se seraient bien passés. Le gouvernement a publié mercredi 24 décembre, à la faveur des fêtes de Noël, le décret d'application du très contesté article 20 de la loi de programmation militaire (LPM). Ce texte prévoit un accès très vaste des services de l'État aux télécommunications (téléphone, SMS, Internet, etc.) des Français, et à toutes les informations qui transitent par les réseaux nationaux.
La mesure de surveillance, pudiquement nommée "accès administratif aux données de connexion", avait été votée fin 2013 et entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Dénichées par notre excellent confrère Next INpact, qui évoque "un décret qui sent le sapin", ce sont les modalités de sa mise en oeuvre, tout aussi importantes, qui ont été dévoilées pour Noël.
Comme dans de nombreuses démocraties, le spectre terroriste permet au gouvernement de faire passer des mesures très floues et de tirer pleinement parti des systèmes d'information de plus en plus performants afin de surveiller la population.

Qui chapeaute le système ?
Le décret du 24 décembre présente "le groupement interministériel de contrôle [...], un service du Premier ministre chargé des interceptions de sécurité et de l'accès administratif aux données de connexion". Ce groupement est chargé de centraliser les demandes des agents et de les transmettre aux opérateurs concernés, en les épurant de toute information sensible.
En effet, si les services de l'État doivent justifier leurs requêtes auprès du Premier ministre (qui nomme une "personnalité qualifiée"), il est hors de question de transmettre ces explications aux opérateurs. Les fournisseurs d'accès ne sauront même pas de quel service ou ministère émane une demande, ni à quelle date elle a été formulée.

Quelles données sont concernées ?
Sans surprise, le décret se réfère à l'article 20 de la LPM, sans vraiment le préciser. Peuvent donc être interceptés les "informations ou documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l'identification des numéros d'abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l'ensemble des numéros d'abonnement ou de connexion d'une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu'aux communications d'un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications".
On notera l'utilisation de la formule "y compris", qui n'est aucunement exhaustive : difficile de faire plus vaste.

Un contrôle démocratique insignifiant
Face aux critiques sur l'intrusion dans la vie privée, le gouvernement invoque la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), un organe très joli sur le papier mais qui n'a jusqu'à présent pas été doté d'un réel pouvoir. Cette commission "dispose d'un accès permanent aux traitements automatisés", et "l'autorité ayant approuvé une demande de recueil d'informations ou de documents fournit à la commission tous les éclaircissements que celle-ci sollicite", promet le décret, plein de bons sentiments.
Néanmoins, la CNCIS n'a toujours pas le pouvoir de sanction et ne peut même pas alerter la justice en cas de manquement sur un dossier couvert par le secret de la défense nationale. Habile...
Par ailleurs, le gouvernement se protège en supprimant ses archives en un temps record. Si l'on peut saluer la suppression des informations et des fichiers recueillis au bout de trois ans, on ne peut être que surpris par le fait que les registres mentionnant qui a autorisé telle ou telle surveillance soient eux aussi "automatiquement effacés" après trois ans. Le seul contrôle démocratique possible lorsqu'on jongle avec le secret défense, celui qui s'effectue a posteriori, est donc rendu impossible, pour la CNCIS comme pour la justice.

À quel prix ?
"Les coûts supportés par les opérateurs pour la transmission des informations ou des documents font l'objet d'un remboursement par l'État", précise le décret. Pas un mot sur la grille tarifaire qui sera appliquée, car ils seront définis par les ministères concernés.

Qui peut demander les informations ?
Trois ministères sont habilités à émettre des demandes. Le décret détaille le nombre impressionnant de services pour lesquels les vannes du Web français sont ouvertes :
- Au ministère de l'Intérieur : la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la police nationale (unité de coordination de la lutte antiterroriste, Direction centrale de la police judiciaire, Direction centrale de la sécurité publique, Direction centrale de la police aux frontières), la Direction générale de la gendarmerie nationale (sous-direction de la police judiciaire ; sous-direction de l'anticipation opérationnelle ; service technique de recherches judiciaires et de documentation ; sections de recherches), la préfecture de police (Direction du renseignement ; direction régionale de la police judiciaire ; service transversal d'agglomération des événements ; cellule de suivi du plan de lutte contre les bandes ; sûreté régionale des transports ; sûretés territoriales).
- Au ministère de la Défense : la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction de la protection et de la sécurité de la défense, la Direction du renseignement militaire.
- Au ministère des Finances et des Comptes publics : la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, le service de traitement du renseignement et d'action contre les circuits financiers clandestins.
Dans tous ces services, seuls les agents et officiers "dûment habilités" par leur directeur pourront réclamer des informations, assure le décret.

Des perspectives inquiétantes
La loi de programmation militaire a mis en place un outil de surveillance de la population française qui aurait fait pâlir d'envie les pires dictateurs de l'histoire. Si nous sommes très loin d'un régime totalitaire en France, il n'est pas exclu que des leaders extrémistes disent demain merci au gouvernement Valls pour leur avoir fourni un tel outil clé en main.


http://www.nextinpact.com/news/91534-le-decret-l-article-20-lpm-publie-on-fait-point.htm

Le décret de l’article 20 de la LPM publié : on fait le point
Un décret qui sent le sapin  35
image dediée Crédits : scyther5/iStock/Thinkstock LOI
Surprise ! Le gouvernement a attendu le calme des fêtes de Noël pour publier le très attendu décret d’application de l’article 20 de la loi de programmation militaire. On en sait désormais plus sur comment va s’organiser la surveillance des « documents » et des « informations » que les opérateurs et les hébergeurs pourront être tenus de communiquer aux autorités d’ici au 1er janvier 2015.

Souvenez-vous, c’était il y a un peu plus d’un an (avant que le gouvernement ne vante les mérites de la concertation et de la consultation des citoyens pour élaborer par exemple son futur projet de loi numérique). Le 18 décembre 2013, François Hollande apposait sa signature sur la loi de programmation militaire, après plusieurs semaines de débats plutôt houleux, au moins en dehors des assemblées.

Les levées de boucliers concernaient principalement l’article 13 de ce texte, devenu au fil des discussions son article 20. Entrant en vigueur au 1er janvier 2015, il ouvre les vannes du droit de communication à une ribambelle d’administrations, de l’Intérieur à Bercy, en passant par la Défense. L’objectif ? Que celles-ci puissent avoir accès à tous les « documents » et aux « informations » stockés chez les hébergeurs ou transmis au travers des câbles des opérateurs télécoms, FAI, etc.

Pour cela, il suffit que les pouvoirs publics justifient de la recherche de renseignements intéressant notamment au titre de la sécurité nationale, la prévention du terrorisme, la criminalité et la délinquance organisées ou surtout de « la sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France », une notion particulièrement vague. Les intermédiaires peuvent, quoi qu’il en soit, être tenus de transmettre « en temps réel » ces données recueillies sur « sollicitation du réseau » (voir notre analyse complète).

Problème : ces dispositions sont relativement imprécises, ce qui suscite de fortes craintes. Qu’entend-on notamment par « documents » et « informations » ? Cela peut comprendre des informations allant bien au-delà des traditionnelles métadonnées entourant les communications (qui envoie un email à qui, à quelle heure, etc.). Un décret d’application était dès lors attendu pour préciser le dispositif.

Comme on pouvait s’y attendre, c’est dans une période extrêmement creuse (et à quelques jours seulement de l’entrée en vigueur de ces dispositions) que le gouvernement a publié le décret organisant le chapitre de la LPM relatif à « l’accès administratif aux données de connexion ».














Informatique :

On est pas libre de garder le système d'exploitation que l'on veut quand on dépend de Microsoft :

http://www.zdnet.fr/dossier/mort-de-windows-xp-4000237305.htm
Windows XP est mort, tournez la page
Le support de Microsoft pour Windows XP prend fin le 8 avril 2014. Après cette date, l'éditeur de Redmond ne publiera plus de nouvelles mises à jour de sécurité. Cette décision impacte un grand nombre d'entreprises qui trainent des pieds pour migrer vers un nouveau système. Lequel et comment ? Dans ce dossier, elles trouveront les ressources qui les aideront à piloter cette transition.

Bon alors c'est quand que je passe à Linux ??? dès que j'aurai du temps.... en parallèle avec Windows 7 car il faut que je vois si je trouve des logiciels correspondants à ceux que j'utilise..
Voir l'article de Wikipedia : Correspondance entre logiciels libres et logiciels propriétaires



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