==&§&§&§&    LIVRES DE VIES ET VIES DE LIVRES   &§&§&§&==


Sommaire

LES PAUVRES : DES INNOCENTS COUPABLES
BANLIEUES À LA DÉRIVE
L'ISLAM TOTALITAIRE
CRIMES DE GUERRE et CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ
L'AGENT ORANGE



Mon savoir s'est construit au fil de mes expériences de vie, dans mes rencontres avec les autres si semblables ou si différents de moi et enfin au fil de mes études diverses et variées. Mais je n'ai pas la prétention de tout savoir et encore moins de détenir une quelconque vérité. La Vérité n'est la propriété de personne et l'on ne l'approche que grâce à un esprit critique, par le moyen d'une intelligence libre et indépendante. Seuls les être libres peuvent s'approcher de la Vérité. On devient un être libre à force de volonté et de courage, à force d'amour pour soi-même et d'amour pour tous les être vivants. Les humains et les animaux vivants libres sur la planète terre est le plus beau et le plus grand des rêves.  Participer à la libération de toutes les vies est la plus belle des passions.
Celles et ceux qui ont écrit ces livres sont toutes et tous des héros de la résistance, pionniers et inventeurs d'un monde meilleur ce sont des âmes fortes, elles n'ont d'autre but que nous libérer de nos chaînes et préjugés pour que l'amour triomphe de la haine, pour qu'un jour une paix durable nous fasse oublier les horreurs de la guerre.




LES PAUVRES : DES INNOCENTS COUPABLES

«Diviser pour mieux régner» c'est le proverbe mis en pratique par tous les riches de la planète pour mieux empêcher toute tentative de révolution. Il est assez facile d'écraser les esprits rebelles et les esclaves révoltés avec la collaboration d'une partie de la population. Les riches désignent des boucs émissaires qu'ils chargent de leurs propres péchés et les livrent aux gens du peuple qu'ils ont réussi à endoctriner.

idées fausses sur les pauvres
« En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté »  ATD Quart Monde,
© ww.editionsateliers.com © wwweditionquartmonde.org – Paris 2013

Plus la crise économique et sociale s'accentue, plus les idées reçues sur les pauvres se répandent. Plus cette crise est présentée comme une catastrophe naturelle, plus ils sont convoqués au tribunal de l'opinion publique : s'ils sont pauvres, ce serait « de leur faute ». « S'ils sont à la rue, c'est qu'ils l'ont choisi. » « S'ils font des enfants, c'est pour les allocations familiales. » « Ce sont des assistés qui coûtent cher à la société. » « D'ailleurs, s'ils voulaient vraiment chercher du travail, ils en trouveraient. » « De toute manière, on gagne plus au RSA qu'avec le SMIC. » « Ils perçoivent des allocations alors qu'ils élèvent mal leurs enfants. » Dans ce flot de discours, les étrangers sont particulièrement visés : « Ils peuvent profiter facilement des minima sociaux qu'ils ne perçoivent pas dans leur pays. »
Ce livre répond point par point à plus de 80 de ces idées reçues sur la pauvreté. Alors que l'on accuse les pauvres d'être des assistés et des fraudeur, il révèle par exemple que le montant des aides sociales non réclamées par ceux qui y ont droit s'élève à plus de 11 milliards d'euros par an :
Accessible à un grand public, cet ouvrage défait la chape de plomb du fatalisme. Il invite à briser les murs de l'apartheid social qui s'est instauré en France et à vivre une rencontre libératrice : sortir des préjugés où les uns sont bons et les autres mauvais, se connaître au lieu d s'ignorer pour inventer ensemble une société où la misère n'aura plus le droit de cité.

Les auteurs

Jean-Christophe Sarrot est rédacteur en chef du mensuel Feuille de route Quart Monde.
Bruno Tardieu est Délégué national d'ATD Quart Monde en France.
Marie-France Zimmer est membre de la Délégation nationale d'ATD Quart Monde en France.

Nos partenaires

Apprentis d'Auteuil, Centres sociaux, CFDT, CFTC, CGT, CNAF, Emmaüs, Enseignement catholique, FO,FSU, la Cimade, Ministère de la Culture, MSA, Scouts et Guides de France, Secours catholique, Unaf, Unsa.

Prix : 5 €
ISBN : 978-2-7082-4229-6

la violence des riches
Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d’un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d’intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d’une grande agression sociale, d’un véritable pilonnage des classes populaires – un monde social fracassé, au bord de l’implosion.
Loin d’être l’œuvre d’un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d’un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp.
À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».

Monique Pinçon-Charlot
Sociologue, ancienne directrice de recherche au CNRS, a notamment publié avec Michel Pinçon Grandes Fortunes. Dynasties familiales et formes de richesse en France (Payot, 1996), Sociologie de la bourgeoisie (La Découverte, « Repères », 2000), Les Ghettos du Gotha. Comment la bourgeoisie défend ses espaces (Le Seuil, 2007), et Le Président des riches. Enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy (Zones/La Découverte, Paris, 2010).

Michel Pinçon
Sociologue, ancien directeur de recherche au CNRS, a notamment publié Grandes Fortunes. Dynasties familiales et formes de richesse en France (Payot, 1996), Sociologie de la bourgeoisie (La Découverte, « Repères », 2000), Les Ghettos du Gotha (Le Seuil, 2007), Comment la bourgeoisie défend ses espaces (Le Seuil, 2007) et Le Président des riches. Enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy (Zones/La Découverte, Paris, 2010).
Citations du livre :
Qu'est-ce que la violence ? Pas seulement celle des coups de poing ou des coups de couteau des agressions physiques directes, mais aussi celle qui se traduit par la pauvreté des uns et la richesse des autres. Qui permet la distribution des dividendes en même temps que le licenciement de ceux qui les ont produits. Qui autorise des rémunérations pharaoniques en millions d'euros et des revalorisations du Smic qui se comptent en centimes.

« Pour faire accepter les décisions les plus controversées, celles qui ont le plus de mal à être acceptées, les responsable des entreprises s’abritent derrière un argument en apparence irréfutable : les catastrophes industrielles et marchandes relèvent d’une irréfutabilité fatale puisqu’elles appartienne, comme les catastrophes naturelles, tremblements de terre et tsunamis, au seul destin dont décident les forces naturelles du marché, mystérieuses et assez puissantes pour rendre vaine toute volonté humaine de les contrecarrer »

Si les fraudes sociales sont estimées à 20 milliards d'euros, les allocataires fraudeurs en représentent seulement 1% soit 200 millions, d'après la dernière étude de la mission d'évaluation des comptes de la Sécurité Sociale. En effet, 80% de cette fraude sont liés aux cotisations patronales (16 milliards) que les employeurs ne paient pas parce qu'ils ont recours au travail dissimulé.

La dérive et l’impunité des puissants tiennent pour l’essentiel au système socio-économique. Tant que le libéralisme, la libre concurrence et le marché seront les responsables de la vie sociale, les armes des dominants, notamment financières, malmèneront les peuples et la planète.







BANLIEUES À LA DÉRIVE
Vous êtes vous demandé pourquoi on en est arrivé là ?
ni putes ni soumises
"Ni Putes Ni Soumises".

  « Ni Putes Ni Soumises ». C'est avec ce slogan volontairement provocateur qu'une poignée de filles de banlieues lancent au printemps 2002 un manifeste dénonçant le machisme et les violences masculines, qui débouche sur une « Marche des femmes contre les ghettos et pour l'égalité » et sur un mouvement de grande ampleur. Fadela Amara en est l'initiatrice et la figure emblématique. Ce livre correspond à son désir de briser l'omerta et de poursuivre les débats engagés alors. À travers l'évocation de son parcours et les témoignages reçus pendant la marche, elle tente ici de comprendre les raisons de la dérive des banlieues. Au-delà de son récit singulier, ce sont les voix de milliers de jeunes femmes qui se font entendre, exprimant leurs interrogations et leur révolte : pourquoi cette recrudescence des violences à l'égard des filles et cette régression du statut des femmes dans les cités ? Face au constat amer de la décomposition du lien social et de la dégradation des rapports entre hommes et femmes, Fadela Amara délivre ici un message de colère, de lutte et d'espoir. Celui de voir les filles des cités gagner leur liberté, dans un rapport pacifié avec l'autre sexe.

Fadela Amara est présidente, depuis 2000, de la Fédération nationale des maisons des potes et, depuis 2003, du Mouvement « Ni Putes Ni Soumises ».

Co-auteur : Sylvia ZAPPI  journaliste au Monde et coauteure de Notre printemps en hiver (La Découverte, 1986).

 « L'analyse de Fadela Amara est précise, sobre et effrayante. »
LE MONDE

« Clair, facile à lire, allant à l'essentiel, l'ouvrage de Fadela Amara nous permet de mieux comprendre comment les relations hommes-femmes dans les quartiers ont pu se dégrader autant, au point de remettre en cause la mixité […] Ayant impulsé une forte dynamique et un réveil des consciences, le mouvement "Ni putes ni soumises" ne peut ni ne doit s'arrêter là. Ce livre en est la preuve. »
SYNDICALISME HEBDO

« Un témoignage important pour qui veut comprendre la décomposition du lien social et la dégradation des rapports entre garçons et filles dans les banlieues populaires. »
RÉFORME
 
Collection : La Découverte Poche / Essais n°190
Parution : novembre 2004 Prix : 7,20 € ISBN : 9782707144584
Dimensions : 125 * 190 mm Façonnage : Broché  Nb de pages : 168

table des matières





L'ISLAM TOTALITAIRE

Zone ultra sensible, tout ce qui touche à la religion. J'ai fait des études de théologie que je n'ai pas menée jusqu'au bout, sinon en autodidacte. J'ai étudié (un peu) l'histoire des religions : j'y ai vu un trait commun entre elles : dès qu'elles sont dominantes elles deviennent plus ou moins oppressive et la maladie du totalitarisme gagne leurs chefs religieux en proie à la soif du pouvoir. Vu de l'intérieur on a l'impression que les chefs religieux sont les plus proche de Dieu (ou des Dieux) et que l'on doit suivre leur exemple pour avoir une meilleure place au paradis. Hélas, ce n'est qu'une illusion, un trompe l'œil de la sagesse, un faux espoir, une escrocrie spirituelle qui n'ouvre que la voie de l'esclavage pour nous-même et de l'enfer pour les autres.
Une religion n'est pas totalitaire quand on peut la renier sans être condamné à mort. Un musulman peut-il devenir athée ou se soumettre à une autre religion sans être condamné à mort ?
Le Coran condamne l'apostasie et celui qui renie l'Islam et, ou son Dieu. Mais on y trouve pas de condamnation à mort à condition que l'apostat ne rentre en guerre (au sens physique) avec ses anciens frères.
« Point de contrainte en religion (Lā ikrāha fī 'd-dīn). »Le Coran, II, 256
Par contre on trouve une condamnation à mort dans des hadiths et là tout dépend de la valeur attribué au hadith.
« Celui qui change de religion, tuez-le. » Sahîh Bukhari, vol. 9, livre 84, numéro 57, rapporté par A'krama Mouli Ibn Abbas.
Pour simplifier on peut les considérer comme des enseignements de la tradition orale et comme dans la religion chrétienne, la tradition est source de division étant donné les nombreuses interprétations divergentes dont elles sont l'objet.

rumeurs de haine
Taslima Nasreen «Rumeurs de haine» TEXTE INTÉGRAL
Le traducteur dédie ce texte à Benoît Mély

Jeune, belle, docteur en médecine, Taslima Nasreen connaît déjà la notoriété au début de ces années 90 qui vont marquer un tournant dramatique dans sa vie. Une notoriété qu'elle doit tout autant à ses débuts flatteurs en poésie qu'à son indépendance scandaleusement affichée dans un pays, le Bangladesh, peu ouvert aux revendications féministes. 
Très vite, l'exercice routinier de la médecine et les incohérences du milieu médical ennuient Taslima, avide d'autres horizons. L'écriture lui offre l'occasion de s’exprimer et de sortir d’un cercle professionnel étriqué. Poète, elle devient bientôt aussi chroniqueuse de presse dont le ton nouveau, l'esprit de liberté et l’irrévérence séduisent rapidement un abondant lectorat.

Mais ce succès lui vaut des ennemis farouches, notamment dans les milieux conservateurs et fondamentalistes. Les « progressistes » sont loin de la soutenir : électron libre, elle dérange tout le monde. Sa célébrité naissante génère des jalousies, ses adversaires se font violents et haineux. Certains de ses livres sont brûlés, elle est molestée, interdite de Foire du Livre à Dhaka. Après la parution de Lajja – un roman-vérité écrit à la hâte qui dénonce les persécutions contre la minorité hindoue du pays –, des dizaines de milliers de manifestants réclament sa mise à mort. Son livre est interdit. Tombe alors, comme un couperet, la fatwa lancée par un obscur mollah de Sylhet. Bientôt sous le coup d’un mandat d’arrêt,  Taslima est désormais une hors-la-loi dans son propre pays, sans autre ressource que de s'enfuir vers la Suède, la liberté, mais aussi l'exil et l'errance...

Éditions Philippe Rey
Date de parution : 14 octobre 2005 ISBN : 2-84876-038-9
15,3 x 24 cm      352 pages     23 €


Biographie







CRIMES DE GUERRE et CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ
La guerre elle-même est un crime contre l'humanité mais l'on désigne par crime de guerre des actes de guerre qui dépasse les limites du supportable pour un humain doué d'une sensibilité moyenne et d'une empathie minimum. On constate ici que des chefs de guerre, des dictateurs ou des gouvernements se comporte comme les pires tueurs en série. Ces assassins sans état d'âme, sans conscience vont commettre froidement des crimes prémédités à l'encontre de leurs semblables.

L'AGENT ORANGE


l'agent orange

Texte : Andrè Bouny,2010
Préface : Howard Zinn,2010
Avant-propos : William Bourdon, 2010

Ouvrage publié sous la direction d’Arno Mansouri,

Editions Demi-Lune – 18 rue Eugène Sue 75018 PARIS
Tél : + 33 (0) 42 64 37 96 – www.editionsdemilune.com
Thierry Palau, pour la conception graphique de la couverture et sa réalisation
Photos de couverture :
Epandages aériens d’agents chimiques ar-en-ciel (défoliants) au-dessus du couvert végétal, dans le cadre de l’opération Ranch Hand, lors de la guerre du Viêt Nam.
1967, US Air Force
A Phu Duc, dans le delta du Mékong, Viêt Nam, Tran Thi Nhu, 10 ans handicapée physique et mentale, dans les bras de sa mère, Pham Thi Rham, 46 ans. Derrière, se tiennent Tran Thi Mung, sa sœur, elle aussi déficiente mentale, et sa grand-mère.
2004, Alexis Duclos

Présentation animée du livre
LA GUERRE DU VIÊT NAM CONTINUE : le site sur l'arme chimique
COMITÉ INTERNATIONAL DE SOUTIEN AUX VICTIMES VIETNAMIENNES DE L’AGENT ORANGE

L’agent orange face à la justice française : "Le dernier espoir" 40 ans après la fin de la guerre du Vietnam
par Nina K ---- jeudi 16 avril 2015
EFFROYABLE

Si l’histoire de l’utilisation des poisons, (venins et toxiques) remonte à l’Antiquité, la synthèse chimique a permis d’en démultiplier les effets maléfiques. Ainsi la guerre du Viêt Nam fut la plus grande guerre chimique de l’histoire de l’humanité. L’objet de ce livre est d’expliquer précisément comment et pourquoi. On y apprend de quelle façon, aujourd’hui encore, un demi-siècle après le début des épandages, la dioxine pénètre dans l’organisme, quelles sont les maladies engendrées et les terribles effets tératogènes infligés aux enfants.

La description scientifique des agents chimiques utilisés est aussi précise que la technologie méthodique mise en œuvre. Celle de l’effroyable catastrophe écologique fait prendre conscience que la destruction du règne végétal précède et précipite une dévastation plus grave encore.

Cartes de géographie militaire et photos communiquent l’ampleur de la tragédie actuelle. Documents d’archives inédits et témoignages états-uniens viennent démontrer l’intentionnalité de ce véritable écocide. L’auteur propose en outre un nouveau calcul renversant du volume des agents chimiques déversés au Viêt Nam. Dans cet ouvrage exhaustif, il aborde la partie juridique avec les procédures intentées au nom des millions de victimes vietnamiennes dans un total silence médiatique.

A l’image du Tribunal international d’opinion qui s’est tenu en 2009 à Paris, ce livre a pour but d’informer le public, premier pas vers une prise de conscience sur la route de la réparation des torts et des souffrances, car il existe aussi un espoir… Un document bouleversant, comme l’Histoire officielle ne la raconte jamais, pour comprendre l’ampleur de la tragédie que vit au quotidien la multitude des victimes de l’Agent Orange.



La méconnaissance du problème de la dioxine, substance chimique effroyablement toxique, ajoutant sa nocivité et sa persistance aux dégâts de l’Agent Orange utilisé lors de la guerre du Viêt Nam est immense, étonnante, chez beaucoup de gens de tous milieux sociaux, André Bouvy… a écrit une œuvre maîtres se sur ce sujet qui n’a jamais été traité de manière aussi complète, aussi documentée, depuis le savoir de pure chimie et les techniques d’emploi de ces armes de guerre, jusqu’aux aspects politiques et militaires et aux retombées médicales, sociales, économiques, juridiques et morales. Le livre est un cri d’horreur, d’effroi, de colère en adéquation parfaite avec sa vie personnelle. L’analogie des dommages majeurs provoqués par l’Agent Orange couplé à la dioxine avec ceux occasionnés par d’autres produits tant militaires que civils est frappante. La qualité du texte, la présentation de ce livre, le soin apporté à la reproduction de documents divers, de photos et de cartes, sont remarquables.

JEAN MEYNARD
Médecin, vice-président de l’association Vietnam, les Enfants de la Dioxine.

Alors même que nos gouvernements tentent de nous faire croire que nous tendons vers une pacification du monde – via la dénucléarisation de notre armement – les armes chimiques continuent de proliférer. Sous couvert de ne pas utiliser l’arme atomique, l’on développe des armes bactériologiques, chimique ou à l’uranium appauvri tout aussi effroyables. Concernant l’Agent Orange, ses conséquences sanitaires et environnementales sont loin d’être finies. Mais si l’on ne peut plus sauver la vie de ses victimes, nous nous devons au moins de dénoncer leurs bourreaux, ces mêmes marchands de mort qui recyclent et commercialisent leurs armes sous la forme de différents types de biocides grand public. La mémoire des hommes étant courte, il est indispensable de rappeler les horreurs d’autrefois – au travers de témoignages authentiques et détaillés – afin que nous les empêchions de se reproduire. En ce sens, je pense qu’André a réussi son pari et je l’en félicite : son livre permet d’apporter une nouvelle lumière sur les heures sombres de notre passé.
MICHELLE RIVASI
Professeur agrégé de biologie, fondatrice de la CRHRAD, député européenne.

Il s’agit d’une étude détaillée et soigneusement documentée, mettant en relief non seulement les crimes de guerre commis par les États-Unis au Viêt Nam, mais également la complicité des compagnies impliquées dans le développement de cette arme chimique.
MICHEL CHOSSUDOVSKY
Professeur émérite de sciences économiques, auteur et consultant international,
Directeur du Centre de recherche sur la mondialisation


http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/l-agent-orange-face-a-la-justice-49585

Tables des matières.


Ni Putes Ni Soumises

Prologue - Première partie : Le triste constat d'une dégradation - Fille des cités, un statut toujours en décalage - L'enfance ordinaire d'une fille issue de l'immigration - Une scolarité écourtée et des débuts professionnels difficiles - Un engagement militant né d'un choc - L'engagement à SOS Racisme - La situation des filles au début des années 1990, le début d'une dérive masculine - Des pressions masculines de plus en plus oppressantes - Les hommes, nouveaux gardiens de la cité - Pourquoi une telle évolution ? - Les filles, entre transparence et rébellion - Les « soumises », les masculines et les transparentes - Celles qui portent le voile - Celles qui résistent au quotidien - La sexualité dans les cités - La misère sexuelle, source de violence - L'obligation de virginité et les stratégies de contournement des filles - Une sexualité cachée et subie - La dérive des quartiers vers le ghetto - Les quartiers, abandonnés par l'État - Les garçons des quartiers : entre amertume, pragmatisme et cynisme - La ghettoïsation des quartiers - L'obscurantisme, élément clé de la régression du statut des filles - L'émergence d'un nouvel islam, politique - Le voile, symbole de l'oppression féminine - Deuxième partie : Le sursaut salutaire : la Marche et le succès rencontré - La préparation de la Marche, premières initiatives - Les premières actions en faveur des femmes - Les États généraux des femmes des quartiers - Le manifeste « Ni Putes Ni Soumises » - Que faire ? Marcher ! - Le succès de la Marche - Une initiative qui prend une ampleur inattendue - Des rencontres émotionnellement fortes - Un mouvement qui dérange - L'incroyable besoin de libérer une parole jusqu'alors confisquée - Le féminisme dépassé ? - Que signifie le mot « féminisme » pour les filles des cités ? - Le constat d'un rapprochement possible - Le 8 mars 2003, une Journée de la femme particulière - Renouveler les luttes féministes - La suite de la bataille - Nos propositions, dans les salons de Matignon - Les autres actions - Un mouvement au service du citoyen - Épilogue. Réinvestir massivement dans les banlieues ! - Postface à l'édition de poche - Annexes - Annexe 1. Lettre ouverte à Oriana Fallaci - Annexe 2. Appel national des femmes des quartiers - Annexe 3. Le manifeste des femmes des quartiers - Ni Putes Ni Soumises, c'est maintenant et de cette manière !



Biographies


Taslima Nasreen

Elle est née en 1962 à Mymemsing, dans l'actuel Bangladesh. Elle est poussée à l'exil en 1994, lorsque, après la publication de son livre-pamphlet Lajja (La honte), elle est l'objet d'une fatwa la condamnant à mort. Devenue citoyenne suédoise, elle n'a cessé depuis de mener une vie d’errance, poursuivant son œuvre, dénonçant les conditions sociales des minorités, notamment des femmes musulmanes.

Depuis 2005, Taslima a multiplié ses voyages en Inde et a fini par s’installer à Kolkata, dans une région si proche de son Bangladesh natal où se trouvent ses sources d’inspiration, ses racines, les motifs de ses combats. Mais, depuis novembre 2007, les fondamentalistes réclament son expulsion. Le gouvernement indien l’a tenue enfermée à partir de ce moment-là sous prétexte d’assurer sa protection. D’abord assignée à résidence dans sa maison de Calcutta, elle est ensuite « éloignée » dans un endroit inconnu près de Delhi. Mesure qui se transforme vite en un internement pur et simple, destiné à l’obliger à quitter l’Inde de son propre gré. Ce qu’elle refuse, préférant affronter les menaces plutôt que renouer avec la vie d’errance qu’elle a menée par le passé. Cloîtrée, avec pour seuls compagnons un ordinateur et un téléphone capricieux, elle résiste jusqu’au moment où, privée des soins appropriés, sa santé chancelle. Fin mars 2008, Taslima Nasreen a repris le chemin de l’exil. En mai 2008, elle est passée brièvement à Paris, où le prix « Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes » lui a été remis.















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